Pourquoi la Fouly ?
En 1967, par un beau soir d’hiver, je fus invitée par un ami, membre du Club Alpin Belge, à assister à la projection d’un film sur la montagne présenté par Denis Bertholet, un guide de Verbier.
Ce film commençait à l’ancien bureau des Guides à La Fouly, au bas de notre rue, en face de l’actuel bureau du Tourisme.
Quel émerveillement de découvrir la cabane de Trient et son esplanade glacée.
La même année, dans une revue belge, je découvris un article décrivant les efforts entrepris entre autres par les frères Darbellay et Xavier Kalt pour redonner vie à deux villages du Valais, La Fouly et Vichères.
Les grandes vacances arrivées, au volant de ma petite Fiat 600, je pris la direction de la Suisse.
Deux semaines à La Fouly suivies de deux semaines à Vichères !
À l’hôtel Edelweiss, le premier accueil de Xavier Kalt fut plutôt assez froid : il n’appréciait pas que je parte seule faire des promenades de plusieurs heures « en montagne à vaches ». À cette époque, les sentiers n’étaient pas entretenus et balisés comme actuellement et les promeneurs étaient une denrée rare !
Vichères ne retint pas fort mon attention, car si la vallée du Grand Saint Bernard est très belle, la vue et les promenades à Vichères sont moins intéressantes qu’à La Fouly.
Il faut ajouter que, ma mère étant née au pied des superbes falaises qui bordent la Meuse, elle m’a probablement transmis ce goût pour la montagne.
Donc, mon cœur choisit La Fouly et, grâce à mes nombreuses vacances comme institutrice, j’y revins fréquemment. Les Kalt et moi devînmes de grands amis.
Ils nous accueillirent même pour notre voyage de noce !
Les enfants arrivent, 1, 2, 3 … puis 4 et tous les deux ans nous passons nos vacances d’été à La Fouly.
Pour les enfants, Xavier devint vite « papa Kalt » !
Hélas, Monique, son épouse, disparut bien trop vite.
En 2002, lorsque mon mari apprit qu’il devrait prochainement, suite à des restructurations, arrêter de travailler, nous nous demandions : « Que faire ? »
La vieille idée d’avoir un chalet resurgit.
Après conseil auprès de notre ami Freddy (actif dans les milieux bancaires à Zurich) et maintes réflexions, nous cherchâmes un chalet ou un terrain à La Fouly.
Mais, la vallée étant une zone naturelle protégée, le nombre de constructions est limité.
En février 2003, la chance nous sourit, un terrain se lotissait et nous pouvions y construire notre chalet.
Sous la houlette de Jean-François, le gros œuvre sera réalisé par des hommes de métier du coin (Manu, Yvan, Jean-Claude et ….), les aménagements intérieurs par tous les membres de la famille, chacun sa part !
Deux ans de labeur, d’allers-retours, de camping sur le chantier, de recherches, de restauration de meubles, …, pour arriver à ce que vous pouvez découvrir aujourd’hui.
Et ce n’est pas fini… !!!
Merci à tous ceux qui nous ont soutenu dans cette aventure (Fabienne, Rita et Henri, Jean-Maurice et ses collaborateurs, Véronique, Dominique et son équipe, ….).